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    Réaliser un écrit collectif peut se faire de différentes manières, selon trois niveaux de collaboration :

    • Un membre commence par rédiger un article qui est ensuite modifié et enrichi par un autre membre et ainsi de suite jusqu'à obtenir un « document » jugé complet par le groupe et faisant l'objet d'un consensus.

    • Une approche plus coopérative que collaborative consiste à ce que chaque membre travaille sur une partie de l'article. Les diverses parties produites sont ensuite reliées entre elles et harmonisées pour former un seul et même article.

    Une variante à cette coopération consiste à ce que chaque membre, selon ses compétences et ses appétences, effectue une partie du travail. Par exemple, un membre rédige, l'autre corrige, le troisième relit etc.

    • Enfin, l'approche la plus collaborative est peut-être celle qui inclut tous les membres de la conception à la réalisation de l'écrit, celle où il n'y pas véritablement de distinction de rôle. Chacun participe ainsi aux différents phases.

     


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    le concept est simple et la France l’a éprouvé : des chaises, un animateur passionné et un pichet d’eau. Publie-t-on assez de livres au Québec pour «remplir» une telle émission ? Et comment ! En cinq ans, il s’est publié pas moins de 48 000 titres. Voilà bien des livres et bien des gens que l’on ignore complètement et qui pourtant ont des choses intéressantes à dire.

     

    Tous les prétextes offerts pour expliquer cet abandon (cotes d’écoute, concurrence, baisse des subventions, manque d’auteurs, manque d’intérêt, etc.) sont insatisfaisants. Par exemple, lorsque les subventions coulaient à flots, la télé publique n’avait pas plus d’émissions littéraires. Pas plus que lorsqu’il n’y avait pas de concurrence pour la télévision d’État, pendant les dix premières années de son existence. Il faut donc se rendre à l’évidence devant ce manquement énigmatique : la télévision a peur du livre !

     

    Première hypothèse : le livre est censuré par le pouvoir de l’Argent.

     

    On croit à tort que la censure n’existe plus en notre pays, qu’elle n’est que l’apanage des dictatures ou des idéologues. Pourtant, ce qui existe partout ailleurs, existe chez nous. Maints exemples nous rappellent que nos médias subissent des pressions des puissants, des gouvernements. On apprend que le subversif Jacques Ferron « n’est pas pour notre public » radio-canadien, non plus que le sulfureux Michel Chartrand (dans la deuxième partie plus souverainiste de Chartrand et Simone), récupéré in extremis par Radio-Québec. Les exemples pleuvent… La subversion effraie, est ignorée, chassée et le livre avec elle. Au fond, censurer tout en ignorant tout, ce n’est pas de la censure et on n’est accusé de rien!

     

    Deuxième hypothèse : le complexe d’infériorité de la culture québécoise.

     

    C’est tellement un lieu commun qu’on en parlera peu. Il ne fait pas de doute que la télévision a bel et bien intégré le complexe et méprise la qualité des intellectuels d’ici. Combien de fois n’a-t-elle pas attendu le succès français d’un Québécois pour le célébrer? Il suffit de voir arriver un intellectuel de l’Hexagone au village pour que la télé lui déroule le tapis rouge pendant que les nôtres, ignorés, rongent leur frein devant le téléviseur.

     

    Que doit-on faire? Que peut-on faire? Ne nous reste-t-il plus qu’à nous résigner à écouter PBS ou TV5? Non. Nous devons exiger sa juste part au livre; il y a urgence.

     


  •  Parce que la piscine s'est très fortement démocratisée ces dernières années, Franke Wolfram a écrit un livre sur  les modèles les piscnes écologiques les plus fiables, les plus pratiques et les plus robustes.

    Kit piscine polystyrene

     La structure du kit polystyrene est constituée par des blocs coffreurs en polystyrène haute densité, qui s'emboîtent les uns dans les autres et se découpent au besoin avec une scie à bois. Ils peuvent accueillir en standard l'un de ces quatre systèmes de filtration : la filtration traditionnelle, une filtration hors-bord, un mur filtrant ou un escalier filtrant balnéo.

    sur le site  https://www.produits-piscines.fr/bloc-a-bancher-polystyrene-piscine.html vous trouverez les informations sur les blocs polystyrène à bancher et sur le principe de montage de la piscine sur cette page, au-dessous des prix.

     

    Quelle fiscalité pour votre piscine

     Les piscines sont aussi taxables au titre de la taxe foncière sur les propriétés bâties conformément aux articles 1380 et 1381 du CGI stipulant «  la taxe foncière est établie annuellement sur les propriétés sises en France, ainsi que les ouvrages en maçonnerie présentant le caractère de véritables constructions  ».

    Cependant, il est important de souligner que seules les piscines nécessitant la construction d'un cadre maçonné sont concernées ; ne sont donc pas imposables les structures en matériaux composites ne nécessitant qu'un simple creusement.

    La fiscalité peut donc influer également sur le choix de votre piscine.

     

    Piscines écologiques, de Franke Wolfram , Eugen Ulmer Eds, 2006


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    Pas de conclusions hâtives, Aldo Naouri n’a pas pour dessein de défaire le travail incontestable des grands pédiatres, Dolto en tête. Dans son nouvel essai, il tente avant tout de pointer et corriger des interprétations de leurs théories qu’il juge erronées ou habilement récupérées. Or le sujet est sensible dès lors qu’est abordée la science inexacte de l’éducation.

    Les avis des médecins sont recueillis comme des Evangiles et celui qui s’avise de les interroger ou de les discuter, fut-il un confrère, s’expose à la même vindicte que l’apostat. De nombreux parents pousseront les hauts cris quand ils se verront conseiller d’interdire sans pour autant se justifier, de supprimer les tétines à deux ans ou de refuser l’accès au lit parental. On comprend que l’ouvrage suscite la polémique. Mais ceci prouve, s’il en est besoin, sa pertinence et son utilité.

    Car Aldo Naouri, pédiatre depuis quarante ans, prend soin de justifier le titre alarmiste de son ouvrage. “C’est quoi un enfant ?”, “Qu’est-ce qu’un parent ?” : de ces redéfinitions a priori inutiles mais a fortiori essentielles, il recentre la perspective et incite à comprendre et connaître pour mieux élever. Pour ce faire, pas de vulgarisation lénifiante mais une écriture imagée et précise qui ne boude pas les formules poétiquement provocatrices tel ce chapitre consacré à... “l’éloge de la frustration”. Il serait donc injuste de lire cet ouvrage comme un vulgaire manuel de plus quand il prétend initier une vaste réflexion sur le rôle de l’éducateur dans une société en mutation.

    Une réflexion d’ailleurs vouée à se poursuivre puisque ‘Eduquer ses enfants’ ouvre une nouvelle collection sur l’éducation voulue par Odile Jacob et attendue avec intérêt.

     

     

    Eduquer ses enfants - L’Urgence aujourd’hui, d'Aldo Naouri

    Editeur : Odile Jacob
    Publication :20/3/2008


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    La télévision, depuis sa création, ignore le livre.

    Tout se retrouve dans le livre. Toute la connaissance humaine, toute la trivialité humaine, toute la joie, toute la subversion. Il s’agit du plus grand porteur de la pensée dans ce qu’elle a de meilleur et de pire. Pourtant, la télévision en parle très peu, pour ne pas dire du tout. Sur nos écrans, les écrivains sont des fantômes et les intellectuels, sauf quelques-uns (toujours les mêmes), choisis pour leurs qualités spectaculaires.

    La question est donc posée : au-delà de la manière dont devraient se construire des émissions sur les livres, il faut se demander pourquoi, depuis près d’un demi-siècle, personne n’en produit. Deux hypothèses surgissent comme explications : une censure étatique voilée et, comme depuis trop longtemps, un complexe d’infériorité de la culture québécoise face à la française.

    La lecture demeure l’activité de loisir préférée des Québécois.

    Une donnée demeure pourtant : selon les données du ministère de la Culture et des Communications, «la lecture demeure l’activité de loisir préférée des Québécois». Or, après un rattrapage gigantesque lors de la Révolution tranquille, voilà que les institutions sombrent à nouveau. Les bibliothèques, tant scolaires que publiques, sont dans un piètre état; les petites librairies ferment devant les grandes surfaces; les éditeurs produisent plus, mais vendent moins; enfin, l’Internet vient encore plus brouiller les cartes.

    Que fait la télévision, surtout publique, dans tout cela? Malgré son mandat culturel clair, elle évacue depuis belle lurette tout ce qui touche aux livres. Les rares années où l’on propose une émission littéraire digne de ce nom (voilà plus de 3 ans!), on la présente les dimanches après-midi ou on la dilue avec de la variété ou de la « plogue ». En plus, dans la plupart des cas, seulement 20% de littérature proprement québécoise a droit de cité. Un auteur est invité dans une émission de grande écoute? Il doit faire le clown ou essayer d’être le moins sérieux possible. Les débats d’idées? Out! Nos élus sauvent La Soirée du Hockey, mais balaient la culture du revers de la main ou l’abandonnent à des sous-traitants qui ne rendent de comptes à personne, confidentialité entrepreneuriale oblige.

     

    La grande peur de la télévision , le livre de Jacques Keable
    Lanctôt Éditeur / 2004
    158 pages

     









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